Tôt ou tard, il allait revenir. David Servan-Schreiber connaissait les pronostics de son cancer. Il pouvait retarder l’échéance, presque l’oublier, mais cette fois c’était « the Big One » comme disent les Californiens qui redoutent un séisme dévastateur…

Après une longue rémission, cette rechute a amené David à se poser les questions les plus graves, peut-être les plus importantes, de sa vie : si je suis rattrapé par la maladie alors que je pense, mange, bouge, respire et vis anticancer, alors que reste-t-il d’Anticancer ?

C’est pour répondre à cette question qu’il m’a demandé de l’aider à écrire son dernier livre, « On peut se dire au revoir plusieurs fois » (Robert-Laffont).